Bahia Parole – Euskoro

Bahia Parole by Euskoro

Des mouchoirs et des cendres, y’a plus d’nous
Des démons et des anges, sous un coeur mou
Je voudrais le voir battre un peu
Que reblanchisse mes yeux

Mais depuis que t’es partie y’a qu’du rouge et du bleu
Tu sais j’sais plus faire nos tours de magie
Quand on fermait les yeux et que tout semblait risible
J’rencontre personne de mieux j’mе sens vraiment débile

Lе seul débile du dîner con, j’trouve plus nulle part ma place
Ni entre deux grandes lattes ni entre deux coups de schlass
J’ai changé d’ville pour changer d’masque, c’est pas comme ça qu’ça marche
Au coude à coude on avance mal, mais je ne veux pas marcher seul

Alors j’décroche tous les appels, même ceux où t’as la voix remplie de détresse où tu m’dis ”faut que ça cesse j’aurais jamais du l’prendre ce foutu L
Et puis en plus c’est foutu elle, j’ai vu des larmes dans ses cernes quand je lui ai appris la nouvelle
Je suis qu’une sale merde je veux qu’elle revienne, ou au moins qu’ça s’arrête”
Mais moi dans ces appels, j’ai pas grand chose à dire, à part que tu vas t’en sortir, mais tu ne me crois pas tu me dis toujours que c’est fini, qu’ya plus d’après qu’ya plus d’soupirs

Puis tu me demande comment ça va, moi
Comme d’hab j’te mens j’te dis que ça va mais comme tout le monde ça va pas trop, parce que j’ai peur pour elle, parce que j’ai peur pour nous qu’encore une fois ça cède mais que ce soit le dernier coup, ohw
Des fois je t’en veux ma belle, je me demande pourquoi tu compliques tout, pourquoi c’est jamais doux, pourquoi moi je prend les coups, puis je te vois le regard mou, les paupières abat jour, blessée un peu partout, ta souffrance c’est ton pouls, encore
Et puis y’a lui, qui est triste comme une reine, qui se titille les veines, qui bouffe dans les poubelles, parce que les découverts, l’ont bouffé en trois semaines, un sourire étincelant porté par une envie d’mourir, une envie d’respirer un truc bien trop toxique, ou de sentir une lame s’enfoncer au plus profond d’ses tripes

Il m’a dit “j’veux m’planter, mais j’ai pas trop l’courage, alors jme contente de faire glisser la lame, dans l’sang la peine s’en va, dans l’sang mon cœur se noie.” centaines de kilomètres, une femme bien fort pompette, pense à ses rêves d’avant à ses cauchemars d’après, un tatouage pour une bande qui a perdu sa guerre, envolée dans la haine. maintenant les autres sont loins, on s’voit plus trop elle m’dit que ça manque, j’suis bien d’accord mais je cache ma larme et je lui parle des vacances, je lui demande ce que devient son bang
Elle me dit qu’il est toujours bien rangé, depuis cette belle soirée où avec l’autre damné on lui avait offert, qu’elle en prend soin, et qu’elle nous aime. l’autre damné, j’crois qu’il est enfin heureux, les sourires sont sincères et cachent plus un mal être qui me faisait mal aux yeux, lui qui s’en foutait, faut voir comment sa meuf l’a ensoleillé. on fait toujours les mêmes blagues, ça ça a pas bougé, c’est serieux pour de vrai, nos runnings gags pétés. ça m’rappelle les soirs à rêver, à discuter, au bord de la fontaine le couvre feu passé, les parents qui paniquent qui cessent pas d’nous appeler. tes beaux projets d’avenir, dans l’bonheur, dans l’ciné, maintenant t’es à l’armée putain ça a changé. ça a changé, comme le climat depuis que je suis parti, comme les rencontres comme les caprices, maintenant l’danger est sous l’tapis. jongle avec les addictions comme si y’avait pas d’risque, mais au moindre coup d’blues jdisparais et jsuis plus qu’un putain d’zombie
Y’en a qui s’reconstruise et y’en a qui s’détruisent, quel drôle de groupe avec son lot de vices. comme si la fumée les cachait, comme si on pouvait rien y voir, personne enlève son masque, qui t’es vraiment connard ? puis y’en a d’autres, qui m’détestent par amour, qui rêvent de ma dépouille, comme si j’avais d’la chance, comme si j’avais l’bon jnoun
Ouais j’parle des autres, et moi comment ça va?

Tu sais ça va, ça s’traine sans larme
Tu veux que je sois sincère ? oh beh c’est pas complexe
J’ai peur d’être une sale merde, de décevoir mes darons et d’m’effondrer sans aide. j’sais même pas ce que j’veux faire, les études me plaisent pas et le rap ça paye pas. où est ce qu’il faut que j’aille ? oh puis l’rap me plaît pas, en tout cas les rappeurs, des egos colossaux pour un trop petit cœur, pas beaucoup d’vraies rencontres mais on s’y fait, sait à peu près sur qui compter, à qui s’confier. je fais des erreurs et j’en referais, ma hantise c’est d’être parfait. oh puis la solitude c’est dur, ça facilite la fume, j’arrête de temps en temps puis j’reprend comme les tuches
Esprit tourmenté, entre rêve de gloire et rêve de paix, plus j’observe les deux mondes plus je crois que rien ne m’plait. oh imagine j’aime rien? j’irais où à part droit dans l’ravin ? sans but de vie à part faire ce que je peux c’est à dire pas grand chose, je vais vite le retrouver à réclamer des doses. mais je veux surtout pas d’ça, tu vois? encore un truc que j’aime pas. oh puis j’aimerais savoir, à quoi ça sert d’écrire des textes si je ne comprends toujours pas? si j’comprends toujours pas quoi? comment je fonctionne, et c’qui va pas, pourquoi mes émotions sont bloquées dans une foutue cage, pourquoi j’ai des pulsions de destructions brutales pourquoi dès qu’on me montre qu’on tient à moi j’aimerais tout foutre au feu pour voir la déception dans vos visages ?et pourquoi elle vient que maintenant cette foutue larme ? pourquoi je ne suis pas triste de ta mort, pourquoi c’qui m’rend triste, c’est le fait que j’sois pas triste de ta mort. jcrois bien qu’tout a changé depuis qu’j’ai vu mon père pleurer, ouais ça m’avait rien fait, mais jpeux plus y r’penser sans me mettre à pleurer de nouveau. pourquoi un jour jme suis lassé d’mes jouets ? tout avait l’air bien à l’époque, la stabilité la sûreté des potes, pas d’histoire de hoes. à part l’autre fils de pute qui m’en mettait plein la gueule, un jour j’l’ai attrapé au bout de 3ans et j’lui ai niqué sa mère, jcrois bien qu’après il m’a laissé tranquille. toutes mes rencontres ont changé, tous mes vieux potes sont paumés, ou alors trop branchés, putain les gars, j’aimerai savoir où vous êtes passé, genre le vrai vous, derrière l’ego derrière la poudre. mais j’crois que ça a disparu pour de vrai, y’a plus que des coquilles vides où des personnes que jveux pas croiser. faut croire que c’est l’destin, si seulement ça existe. au fait, c’est de quoi dont t’as l’plus peur, que t’aies un destin inchangeable ? où de devoir assumer tous tes actes ?

Je n’veux pas qu’on décide pour moi, mais j’ai peur de mal faire mes choix, que ça m’emmène à me perdre toi, ou elle, ou eux ou tout le reste. à quoi j’ressemble à l’intérieur ? un grand monstre qui fait semblant ou un homme au grand cœur ? un garçon qui a peur ? s’il vous plaît, quelqu’un, venez sécher mes pleurs. mais ce soir y’a personne, c’est l’vent qui s’en occupe, il est trois heures du mat et j’ai roulé un pur, je vais divaguer un peu, alors m’en voulez pas mais j’ferai l’bilan plus tard, puis j’l’écrirai même pas, ça s’ra surement le taff d’un vieux chauve en blouse blanche qui notera tout ce que je crache. c’était mon auto-psy c’est l’heure du point final. avant d’ranger l’stylo, je vous pose ça là, mon plus grand album s’ra posthume comme adios bahamas
– à part ça, à part la musique et la chanson qui êtes-vous ?
– j’aime bien rencontrer les gens, j’aime rencontrer les gens…
Et j’ai pas d’autre passion que, que la musique si vous voulez, j’aime pas énormément quelque chose d’autre…

– la musique et les gens c’est un beau programme
– ah oui, parce qu’il y a beaucoup de musique et beaucoup de gens
– d’une part il y a beaucoup de musique et d’autre part il y a beaucoup de gens, et en plus la musique c’est une très jolie manière de les rencontrer
– oui, peut-être

– ah mais je ne vous demandais pas une performance technique je voulais la suite de la chanson, hein juste 20/30 secondes… s’il vous plaît
– le matin on ira voir l’eau de bahia
Il n’y a pas d’ouragan c’est un mot païen
Les jours de pluie ça n’existe pas

Les jours de pluie ne reviendront pas
Et je t’aime, caresse-moi
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Bahia Lyrics English

Handkerchiefs and ashes, there are more of us
Demons and angels, under a soft heart
I would like to see him beat a little
That reblanch my eyes

But since you left there is only red and blue
You know I know more about our magic tricks
When we closed your eyes and everything seemed to be laughable
I get anyone better I really feel stupid

The only stupid of dinner con, I find out more now my place
Neither between two large slats nor between two slash strokes
I changed city to change my mask, that’s not how it works
At the elbow we advance badly, but I don’t want to walk alone

So I cling all the calls, even those where you have the voice filled with distress where you say to me, I have to stop I should never have taken it f#cked up
And in addition it is f#cked up, I saw tears in her dark circles when I taught her the news
I’m just a dirty sh#t I want her to come back, or at least it stops ”
But me in these calls, I don’t have much to say, except that you are going to get out of it, but you don’t believe me you always tell me that it’s over, that I have more according to there are more sighs

Then you ask me how it’s okay, me
As usual I lie I’m saying it’s okay but like everyone it’s not going too much, because I’m afraid for her, because I’m afraid for us that once it is giving up but Whether it’s the last blow, ohw
Sometimes I hold it against you, I wonder why you complicate everything, why it’s never soft, why I take the blows, then I see you soft, the eyelids slaughtered, wounded everywhere, Your suffering is your pulse, again
And then there is him, who is sad like a queen, who tickles his veins, who eats in the trash cans, because the discoveries, eaten him in three weeks, a sparkling smile carried by a desire to die, A desire to breathe something far too toxic, or to feel a blade sink in the depths of its guts

He said to me “I want to start, but I don’t really have the courage too much, so I happy to drag the blade, in my blood the pain goes, in my blood my heart is Drink. ” Hundreds of kilometers, a very very poppy woman, thinks of her dreams before her nightmares after, a tattoo for a band that has lost her war, flew in hatred. Now the others are far from it, we see each other too much she tells me that it is missing, I am well okay but I hide my tears and I tell her about the holidays, I ask her what becomes his bang
She tells me that he is always tidy, since this beautiful evening when with the other damned we had offered her, that she takes care of it, and that she loves us. The other damned, I agree that he is finally happy, the smiles are sincere and hide more a malaise that hurt me, he who didn’t care, must see how his girl sunny. We always do the same jokes, it has not moved, it’s serious for real, our farted gags. It enjoys me the evenings to dream, to discuss, on the edge of the fountain covers him in the past, the parents who panic who do not stop calling us. Your beautiful projects for the future, in happiness, in the movies, now you’re in the wh#re army it has changed. It has changed, like the climate since I left, like meetings like whims, now the danger is under the carpet. juggling addictions as if there was no risk, but at the slightest blues jdisparais and I have more than a f#cking zombie
There are some who are fulfilling and there are some who are coming to, what a funny group with its share of vices. As if the smoke hid them, as if you could see anything, nobody takes off their mask, who are you really #ssh#l#? Then there are others, who sit out for love, who dream of my body, as if I was lucky, as if I had the right Jnoun
Yeah, I am talking to others, and I’m how are you?

You know it’s okay, it goes without tears
Do you want me to be sincere? Oh beh it’s not complex
I am afraid of being a dirty sh#t, disappointing my damons and collapsing without help. I don’t even know what I want to do, I don’t like the studies and the rap is not paying. Where do I have to go? Oh then the rap does not like, in any case the rappers, colossal egos for too small hearts, not many real meetings but we get used to it, knows about who to count, who to know . I make mistakes and I would do it again, my obsession is to be perfect. Oh then loneliness it’s hard, it makes it easier, I stop from time to time then I come to the tuche
Tormented spirit, between dream of glory and dream of peace, the more I observe the two worlds the more I believe that nothing is me. Oh imagine I like nothing? Where would I go right in the ravine? Without a goal of life apart from doing what I can that is not much, I will quickly find it to claim doses. But I especially don’t want that, you see? Another thing that I don’t like. Oh then I would like to know, what is it for
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Euskoro Lyrics – Bahia

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