Bed
Il faut qu’je branche mon ordi, en intra-veineuse
Un nouveau modèle est sorti ? Alors attrapez-le ?
J’ai rangé d’belles années d’ma vie, Entre deux jeux
J’ai failli perdre quelques amis, pour des emprunts de beuh
Je suis en train de le, payer, mon train de vie
Une nouvelle montre, un denim, il faut qu’tu m’montres un devis !
L’barman m’a entendu venir, il m’ouvre l’antre du vice
Allez monte une eau-de-vie, car mon ventre hait le vide
Si j’aime taffer ? Oui après le sixième café !
Me suis-je esclaffé. Et toi qu’est-ce que t’as fait ?
T’as une super photo de profil. J’ai des instants dont j’profite
Bien ancré dans la vraie vie, même si j’ai matté bien trop d’films
Attachant mais bavard, j’ai dû avouer quelques bobards
J’ai bien souvent bondi, sur un bon bar bondé
Abordé des bimbos bombées, dans l’idée de les dévergonder
J’fais l’bilan de mes ennemis, pour mieux le faire tomber
Antidatae
Paye ta clope elle est mega bonne
Elle me fait l’effet de la méthadone
T’es plutôt beurette moi j’aime les nonnes
Je chante la paix comme John Lenon
T’aimes le saccharose et sa caresse
Quand elle te passe dans le bas du dos
Sac à merde pris au piège dans tes propres selles
Qu’est-ce que tu comptes faire ?
Trop occupé à renifler tes prouts
Qui t’oblige à manger tes croutes
Joachim Löw entraîneur de foot
Devant les cameras goûte à son foutre
Moi et la dope on s’adopte l’un et l’autre
Quand nos cœurs se ferment
Je mange le blanc d’aigle le suprême
On trouve mes symptômes jusqu’en Ukraine
Bande de merdes vous n’êtes que des nerds
Que des meubles dans ma chambre vide
Puit sans fond rempli d’un grand désir
T’as galvaudé le mot plaisir
En foutant des geysers dans les déserts
Des gésiers dans le dessert
L’addiction mal capitaliste
Moitié collectionneur moitié grossiste
Je croyais que tu vivais de ce que tu voulais
Que t’évoluais dans un monde libre
T’as que l’ivresse des chaines qui te tiennent
L’allégresse des petites réussites
T’es dans la drogue ouais tu l’arbores
Comme un tee-shirt Dumbledor
J’ouvre les dossiers X quand Mulder dort
Sors quand Tyler Durden sort
Majin Seed
On veut mon sang ma sueur ou mes larmes
Abreuver d’alcool des corps en flamme
Avide d’espèces t’as mangé l’espace
Addict à l’épice on force une impasse
On fera des canons pour faire la guerre
Qui marchent à l’énergie solaire
Ils sont victimes quand ça leur convient…
C’est qu’il faudrait plaindre tous ces ventres pleins
Et ces egos bouffis font office de bouffons
Tous ces chefs d’entreprise pour qui nous souffrons
Approchez vos chemises que j’arrache les boutons
Vos pet#ts déboires n’émeuvent que les moutons
Ils éprouvent toujours le besoin de voter
Pour des vieilles merdes avares et desséchées
Tu aimes la carotte et le bâton
Inondé de merde on te mène en bâteau
Fume cette sh#t j’sais qu’ta la pâteuse
Écoute ma prose et suis la rabatteuse
J’sais des sensass comme ça y’ en a pas deux
Pour de la dope t’as les mains baladeuses
Ca t’plait les réputations tapageuses
Mourir pour ton chef te rendrait joyeux
Tryphon MC
T’es l’addiction qui surpasse les autres, dès que je te sers contre moi
Telle une injection, un mega shoot, tes sourires effacent mon désarroi
Mon fils, gare à la vanille du château
Aux vaniteuses filles et aux mytho’
Zappe la bagarre et la gue-dro
Et puis surtout : m’écoute pas trop
J’ai bien soupé de leurs leçons mais je garde la soif d’apprendre
Les yeux tournés vers les constellations, j’multiplie mes lubies, j’n’ai pas d’compte à rendre
Rendez-moi mon temps libre et pas juste un petit confinement, que je puisse rédiger mes diatribes et que plus rien ne reste en suspens
Damned
Chaque jour que Google fasse, sur la toile je laisse mes traces
À peine sorti du lit, yo la tête dans l’cirage, je scrolle à l’infini yota octets d’images
Les disques chauffent dans les data centers, la planète trinque à ta santé en sueur
Je n’connais pas l’ennui, inimaginable
J’suis accroc aux to do lists interminables
J’pourrais dresser un inventaire à la Prévert ou Vian, entrevoir par leurs travers mes congénères déviants
Que l’on génère des vues ? Ça m’importe peu
L’art restera au dessus des portefeuilles
En porte à faux entre divers psychotropes s’organise un trip stellaire façon Nasa…
Maintenant pourquoi veux-tu aller faire ça han han ?
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Bed
I have to branch my computer, in intra-venous
A new model is out? So grab it?
I ranked beautiful years of my life, between two games
I almost lost some friends, for loans from Beuh
I’m doing it, paying, my lifestyle
A new watch, a denim, it must be a quotation!
The bartender heard me coming, he opens the antre of the vice
Go mount a life, because my belly hates the vacuum
If I like to taffe? Yes after the sixth coffee!
I escaped. And you what did you do?
You have a great profile picture. I have moments that I can not
Well anchored in real life, although I had much too many movies
Endearing but talkative, I had to confess some clovers
I often bondi, on a good crowded bar
Approached curved bimbos, in the idea of unlocking them
I would see the record of my enemies, to make it up
Antidatae
Pay your culco she is mega good
She makes me the effect of methadone
You’re rather a beurette I love nuns
I sing peace like John Lenon
You like sucrose and his caress
When she goes down the back
sh#t bag trapped in your own stool
What are you going to do ?
Too busy sniffing your pruts
Who forces you to eat your crusts
Joachim Löw football coach
In front of the cameras tastes his c#m
Me and the dope we admit one and the other
When our hearts are closed
I eat eagle white the supreme
We find my symptoms to Ukraine
sh#t of sh#t you are only nerds
That furniture in my empty room
Ben bottom filled with a great desire
You gave the word pleasure
By drawing geysers in deserts
Gizzards in the dessert
The misunderstanding addiction
Half half wholesaler collector
I thought you were living with what you wanted
That you evolved in a free world
You have that the drunkenness of the chains that hold you
The joy of small successes
You’re in the drug yeah you’re the arbores
Like a dumbledor t-shirt
I open the files x when Mulder sleeps
Get out when Tyler DuRden comes out
Majin Seed
We want my blood my sweat or tears
Flame bodies alcohol
Eager species you have eaten space
Addict to the spice we force a dead end
We will make guns to make war
Solar energy
They are victims when it suits them …
It should be complained all these full bellies
And these egos bouffis act as puffs
All these business leaders for whom we suffer
Approach your shirts I’m getting the buttons
Your little devotes are only as the sheep
They always feel the need to vote
For old and dried uprights
You like carrot and stick
Flooded with sh#t we lead you into a boat
Smokes this sh#t I got the pasty
Listen to my prose and am the remote
I’m feels like that’s not two
For Dope you have walled hands
It depends on the rugged reputations
Die for your chef would make you happy
Tryphon ™
You’re the addiction that surpasses others, as soon as I use you against me
Like an injection, a mega shoot, your smiles erase my disarray
My son, station with vanilla of the castle
To vanity girls and mytho ‘
Zap the fight and the gue-dro
And especially: do not listen to me too much
I soup of their lessons but I keep thirsty to learn
Eyes turned to constellations, I drive my lubies, I have no account to render
Give me my free time and not just a little confinement, that I can write my diatribes and that nothing left remains in suspense
Damned
Every day Google makes, on the canvas I leave my traces
Barely out of bed, yo her head in the wax, I scrolle to infinity yota bytes of images
The discs heat in the Data Centers, the planet Trinque to your sweaty health
I did not ignore boredom, unimaginable
I’m hooked at the to do endless lists
I could draw an inventory at the Prévert or Vian, glimpse through my deviant congeners
That we generate views? It does not matter to me
Art will stay above the portfolios
In the case of a diverse psychotropic is organized a Trip Stellaire Nasa way …
Now why do you want to go that Han Han?
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