Son amour pour le plaisir
Son désir pour le dégoût
Il a calciné sa vie à dégueuler sa boue
Déchirer le réel, s’arracher de tout
Détricoter l’abîme, extirper l’or des égouts
Jouer avec le feu
Jouir avec les fous
Croque avec les hyènes
Fricote avec les loups
Naufragé du vide
Défricheur du flou
Caboche haute voltige
Vertige sans fond du trou
Funambule en déséquilibre
Faussaire à la ligne
Tombe sur quelques rimes
Trébuche sur les mots
Tant d’années à traîner ses guêtres dans les allées sèches de son passé
Spectateur lassé
Quelques bribes
De son propre écho
Glissent en stéréo
Sur les parois grises
De son triste ego
Sirocco
Dans un sablier
Des sanglots plein le tablier
Décide ou chavire
Le suicide n’a pas d’avenir
Le soir, la lune projette des ombres sur les murs de ma caverne
J’grifonne dans mon carnet, ce que j’aperçois depuis ma lucarne
Des hauts, des bas, des gauches, des droites. Du son sur papier-buvard
C’est aujourd’hui ou jamais, j’saisis l’instant comme un Kodak
Bye bye le triste sort, bonjour le disque d’or
Le même appétit dans les yeux que ceux qui vivent dehors
C’est plus qu’une question d’fric
Il a dit f#ck à son boss
Après qu’il soit encore arrivé en retard à son poste
Plus d’taf, ni d’faf, un horizon de béton gris
Sa seul raison d’vivre, c’est son kif bref… on s’est compris
Des jours qu’il campe devant les maisons de disques
Le sien serré entre les mains comme si c’était son fils
“Ça fait 100 fois qu’j’appelle, maintenant passe moi l’patron
Ta gueule pouffiasse !”
Avant que je pète les plombs comme Michael Douglas
Et v’là qu’il voit c’rappeur tout naze
Sortir du hall de Sony
Qui fait des millions en scandant toutes sortes de sottises
Est-ce lui qui se mentait ou le monde qui l’entourait
Pourquoi tant douter ? Même chamboulé
Pas question d’vendre son âme pour prendre son cash au bancontact
Il sait qu’il n’a plus 20 ans, il faut qu’il agisse maintenant
Le soir, la lune projette des ombres sur les murs de ma taverne
J’grifonne dans mon carnet, ce que j’aperçois depuis ma lucarne
Des hauts, des bas, des gauches, des droites. Du soleil dans nos cocards
C’est aujourd’hui ou jamais, saisir l’instant, marquer l’histoire
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Now Lyrics English
His love for pleasure
His desire for disgust
He calcined his life to disgust his mud
Tear the real, tear away everything
Sort the abyss, extirpating the gold of the sewers
Play with fire
Enjoy with the crazy
Croque with hyenas
Fritter with wolves
Shipwrecked
Flawer
HIGH VOLTATIVE CABOCK
Vertigo without bottom of the hole
Foamy in imbalance
False
Falls on some rhymes
Stumble over the words
So many years to hang out his gaiters in the dry alleys of his past
Tired spectator
Bribes
Echoed
Slide into stereo
On gray walls
His sad ego
Sirocco
In an hourglass
Full sobs the apron
Decide or Chavire
Suicide has no future
In the evening, the moon plans shadows on the walls of my cave
I’m driving in my notebook, which I see since my skylight
Hauts, bottom, left, straight lines. SOUND ON BUVARD PAPER
It’s today or never, I’m now like a kodak
Bye Bye the sad fate, hello the gold disc
The same appetite in his eyes as those who live outside
It’s more than a question of money
He said f#ck to his boss
After he still arrived late at his post
More TAF, NI FAF, a gray concrete horizon
His only reason to live is his brief kif … We understood
Days he camps in front of record companies
His tight in his hands as if it were his son
“It’s been 100 times that I’m calling now for me the boss
Your mouth b#tch! ”
Before I fart the pellets like Michael Douglas
And there is that he sees it any naze
Exit the sony hall
Milling millions by scouting all kinds of foolishness
Is it he who was lying or the world around him
Why so much doubt? Even upholstered
No question of selling her soul to take her cash at Bancontact
He knows he has no longer 20 years, he must act now
In the evening, the moon plans shadows on the walls of my tavern
I’m driving in my notebook, which I see since my skylight
Hauts, bottom, left, straight lines. From the sun in our cocards
It’s today or never, seize the moment, mark the story
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