Soliloque Parisien Parole – Sparga

Soliloque Parisien Parole by Sparga

Rythme de vie, vénéneux
J’m’aime pas moi comment aimer eux ?
L’ambiance est sombre, ténébreuse
Pourquoi la i-ve n’est pas généreuse ?

Tu m’crois pas ? Viens mater mes yeux
Le crane est creux le regard vide
Je viens d’ré-pleu comme pas permis
J’contemple les cieux comme Copernic

J’me contente dе peu, il en faut peu pour êtrе heureux
J’me contente de peu, quand t’a trop t’es malheureux j’me contente de peu
J’dois dompter mon striatum, la sagesse c’est l’ascétisme
J’dois compter sur peeersonne

L’homme est-capable de grande traîtrise
Derrière lui se cache l’antéchrist
Le temps est gris me rend très triste
Qu’est ce qui se passe pendant mes crises ?

Je nage dans l’vide j’entends mes cris
J’ai plus d’envies j’me sens fébrile
J’ai plusieurs vies des cent des milles
Mon objectif vivre sans limite

Mais y’a cette putain d’pandémie
H-24 entre quatre murs ou dans un désert de béton
Où est passé la nature, j’me pose un milliard de questions
Un spliff au bec je philosophe et cherche ma voie

Dans l’labyrinthe du minotaure un chemin d’croix
J’vais disparaître comme les dinosaures ou le peuple inca
Je sors d’chez moi … J’mets les pieds dehors (bruits de voitures)
Mais la ville est terne j’préfère la voir sous psychotrope ou sur une toile en peinture

Contre La vie moderne j’élève la voix … et dresse la voilure
Du haut de ma fenêtre, j’rap et j’écris
Je fais danser les lettres, en poussant des cris
Le samedi le soleil brille en principe

Mais le ciel de Paris aujourd’hui est gris anthracite
J’fais le tour de la ville un voyage épuisant
J’cherche un sourire qu’des regards méprisants et des écrans tactiles
Pris d’une immense fatigue

Sur le divan assis, regard dans l’vide j’fais le bilan d’la vie
Existence factice, mise en abyme
J’écoute le bruit de cette silente matrix
Les dandies me dire que je suis un amiche

Ils veulent faire de nous de gentils caniches
Vas-y vas au taff puis retourne à la niche
Du haut de ma fenêtre, je rap et j’écris
Je fais danser les lettres, en poussant des cris

Le ciel est terne ouai le ciel est gris
Ceci est le dernier chant d’un cygne aigris
Qui guette le monde, ses inepties
L’hécatombe crise épidémique

Ma main tremble prise d’épilepsie
Le rêve : être fou ou amnésique donc tous les jours j’crame joint d’résine
Résigné face à leurs lois d’airain j’dois m’évader loin de tous ces singes et leurs simagrées
J’rap pour mes gava égarés, les insomniacs et les tarés

La canap’ est mon lit, 20m carré, le sol est sal et le loyer est salé
Faut faire quoi ? Se tailler ou s’entailler les veines dans une colère noire
Se voiler la face la tête sous l’oreillé pour retarder l’éveil
Se prélasser pour espérer atteindre le pays des merveilles

Ou attendre patiemment le sommeil éternel
Toutes ces nuits blanches à broyer du noir comme un colonialiste
Tous ces dimanches à choyer l’espoir d’un lend’main moins triste
A la r’cherche d’un point fuite ou d’la sortie d’l’enfer

J’pensais être sortie d’affaires mais je suis en sursis
Paraît qu’faut positiver, relativiser et prendre des coups pour s’endurcir
Passe-moi un ter frère, pour quitter la terre ferme plus qu’les soucis interfèrent
Wesh, faut pas t’en faire frère

Laisse, passer l’averse frère pour renaître de tes cendres
Dans ma tête un manège incessant
Des questions sans réponses à en perdre la raison
Des images assez ternes…des images assez sombres

Et une seule leçon : quitter ce monde à la Sylvain Tesson
Bloqué derrière nos écrans de fumée recherche plaisir de courte durée
Manipulé́ par des algorithmes on passe à côté́ du réel
On est bon qu’a brouter de l’herbe et à dire des tas d’conneries

Voici l’itinéraire d’un jeune gars paumé en dix track
Au masque funéraire pour pas s’donner en spectacle
Qui voulait être riche comme l’arabe littéraire ancestral
Qu’était plein d’promesses, plein d’projets

Mais putain qu’est-ce qu’il est loin l’sommet Le chemin parsemé́ de mine antipersonnel
J’gratte mon parchemin ces nuits où j’trouve point l’sommeil
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Soliloque Parisien Lyrics English

Rhythm of life, poisonous
I do not love me how to love them?
The atmosphere is dark, dark
Why is the I-VE is not generous?

You do not know me? Come watch my eyes
The crane is hollow the empty look
I just realized as not allowed
I click the heavens like copernic

I’m happy, it takes little to be happy
I’m happy, when you’re too unhappy I’m happy with little
I’m tameling my striatum, wisdom is asceticism
I count on peeersonne

The man is-capable of great treachery
Behind him hides the antechrist
The weather is gray makes me very sad
What’s going on during my crises?

I swim in the void I hear my cries
I have more envious I love feverish sense
I have several lives of the hundred miles
My goal Live without limit

But this f#cking pandemic
H-24 between four walls or in a concrete desert
Where nature has passed, I ask a billion questions
A spliff at the bill I philosopher and looking for my way

In the labyrinth of Minotaure a crossroad
I will disappear like the dinosaurs or the Inca people
I go out of my house … I’m your feet out (car sounds)
But the city is dull I ask to see it under psychotropic or on a painting painting

Against modern life I raise the voice … and lays the wing
From the top of my window, I draw and I write
I make the letters dance, pushing cries
Saturday the sun shines in principle

But the Paris sky today is anthracite gray
I went around the city an exhausting trip
I take a smile that despiring looks and touch screens
Taken immense fatigue

On the sofa sitting, gaze in the void I would have the balance of life
Faltive existence, abyme
I listen to the sound of this silent Matrix
The degradies tell me that I am an amic

They want to make us kind poodles
Go go to the taff then returns to the niche
From the top of my window, I rap and I write
I make the letters dance, pushing cries

The sky is dull yeah the sky is gray
This is the last song of an Aigris swan
Who wizes the world, his inepies
Hécatomb’s epidemic crisis

My hand trembles epilepsy
The dream: to be crazy or amnesic so every day I specify resin gasket
Resigned in the face of their bird’s laws I’ll escape away from all these monkeys and similar
Irap for my lost gava, insomniacs and taés

The canap is my bed, 20m square, the soil is sal and the rent is salty
What should we do ? Carry out or stake the veins in a black anger
Vailing her head under the pupper to delay the awakening
Basking to hope to reach the country of wonders

Or wait patiently eternal sleep
All these white nights to crushed black as a colonialist
All these Sundays to pampered the hope of a less sad lend’main
At the time of a point leak or the exit of hell

I was leaning to be business trip but I’m staying
Seems that we can positivate, relativize and take blows to curl
Pass me a brother ter, to leave the land closes more than the worries interfere
Wesh, do not have you brother

Leave, pass the brother shift to reborn from your ashes
In my head an incessant carousel
Unanswered questions to lose their reason
Low dull pictures … Dark images

And a single lesson: leave this world at the Sylvain Tesson
Blocked behind our smoke screens Looking for short duration
Manipulated by algorithms we go to the side of the real
We are good that grazing from grass and to say b#llsh#t b#llsh#t

Here is the route of a young guy in pame in ten track
To the funeral mask to do not hear in show
Who wanted to be rich as ancestral literary Arabic
What was full of promises, full of projects

But f#cking what’s far the top the path dotted with antipersonnel
I crawl my parchment these nights where I do not stay sleep
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Sparga Lyrics – Soliloque Parisien

Sparga

Soliloque Parisien