La clarinett’ qu’était gonflée
A dit Les pot’s ça va jaser
Léo Ferré
Le flamenco de Paris Parole – Léo Ferré
Tu ne m’as pas dit
Que les guitares de l’exil
Géométriquement tien Parole – Léo Ferré
Ton corps est comme un vase clos
J’y pressens parfois une jarre
L’Imaginaire Parole – Léo Ferré
Dans le crépuscule jaloux de l’ordinateur fidèle, sous les mains programmatrices du beau temps, quand les services météonucléaires auront décidé qu’il fera beau demain, parce que demain le pouvoir mettra son chapeau de travers, parce qu’il aura besoin de certaines assurances du côté des amibes ou du côté des exhalaisons sud- américaines, ou du côté de ses dépendances sexuelles ou financièrеs — ce qui reviendra au mêmе —, sous les mains programmatrices aussi du mauvais temps ou du temps gris, ou du temps maussade — tout cela étant absolument prévisible et prévu de toute éternité de bande perforée —, alors, ce crépuscule prendra le temps d’en faire à sa fantaisie et, d’accord avec le soleil, avec le vent, avec les rafales ou le silence objectif arrivant des galaxies perdues — pas pour tout le monde — et des galaxies présentes au bar de l’insouciance ou de la déraison enfin venue comme de l’an dix mille… Alors, ce crépuscule renversera l’admis et le conforme, et le comique grandiose fera se remanger entre les millénaires de conneries morales et abjectes, la moralité abjecte, bien entendu
Alors ? Alors ?
Remords posthume Parole – Léo Ferré
Lorsque tu dormiras, ma belle ténébreuse
Au fond d’un monument construit en marbre noir
Le testament Parole – Léo Ferré
Avant de passer l’arme à gauche
Avant que la faux ne me fauche
L’île Saint-Louis Parole – Léo Ferré
L’île Saint-Louis en ayant marre
D’être à côté de la Cité
À une passante Parole – Léo Ferré
La rue assourdissante autour de moi hurlait
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse
Les souvenirs Parole – Léo Ferré
Les souvenirs de ceux qui n’ont plus de maison
Se traînent dans les bars ou sur les autoroutes
Les oiseaux du malheur Parole – Léo Ferré
Et nous resterons quelques ” abstraits ”
Comme les oiseaux de nuit de préférence