C’est comme un tremblement subtil Dans l’air pur
Ta lueur d’un lundi d’été, une brûlure, un délicieux baiser, une morsure, un pacte secret
Etienne Daho
Respire Parole – Étienne Daho
L’homme se consume à tout pet#ts jeux, l’œil charbon et les paupières en feu
S’anesthésie de poisons sans visage et des chants de sirènes de passage
Comme deux aimants Parole – Étienne Daho
Je voulais te blesser, piquer ton orgueil. Dent pour dent œil pour œil, c’était n’importe quoi…
Sauver les apparences, vu les circonstances, prendre de la distance et m’éloigner de toi
Le chant des idoles Parole – Étienne Daho
Lorsque la machine infernale finalement s’est tue et que dans cette nuit spectrale tu arpentes les rues que souille le sang noir et pourpre de soldats inconnus
Tu te sens comme un acrobate à un fil suspendu, échappant au crocs des chacals et des balles perdues
Les derniers jours de pluies Parole – Étienne Daho
Tous deux dressés contre les vents, le ciel fou zébré d’éclairs, empoisonne les sangs de pirates égarés en mer
Lorsque nos extrêmes se frôlent, nos éclats de voix et nos vers, claquent comme des coups de fouet, à l’Alchimiste, à l’univers
30 décembre Parole – Étienne Daho
La lune pleine éclabousse, froide et bleue comme une douche, nous griffe comme une fourche
Et tu me hurles à mi-voix ces fêlures qu’on n’entend pas
Roman inachevé Parole – Étienne Daho
Où sont tous nos je t’aime où sont-ils, les serments?
Le vent me les ramène en rafale et souvent, je pense à nos poèmes je pense à notre banc, aux champs de cyclamens qui tremblent dans le vent
Tirer la nuit sur les étoiles Parole – Étienne Daho
Rouler la nuit entière, portes du désert
À la frontière de nos interdits
Nocturne Parole – Etienne Daho
Sous ces étoiles envenimées
Archangéliques et dérangées